LUCIEN QUEST - Trophées 11 à 20.


Je m'appelle Lucien et je joue aux jeux-vidéo. Un jour j'ai décidé de me lancer dans une quête folle, une quête qui changera ma vie à tout jamais: l'obtention de 100 trophées de platine. En voici le récit.


Trophée n°11: 14 février 2017
Life is Strange

J’avais adoré parcourir ce jeu très poétique et apprécier sa dimension philosophique (le test de Life is Strange, c’est par là). La plupart des trophées se déverrouillent tous seuls, tout ce qu’il me manquait c’était certains polaroïds. Lors de chaque chapitre, il y avait une dizaine de photos à prendre, certaines évidentes, d’autres plus anecdotiques (un écureuil qui grignote une pive, une baleine sur un panneau d’affichage, une dame qui mange, etc.). J’ai cherché sur internet quelles photos il me manquait et j’ai relancé les chapitres dans lesquels il me manquait des tofs. Une petite heure de jeu en plus pour cleaner ce magnifique jeu.

Jouer à Life is Strange, c'était faire des choix difficiles.


Trophée n°12: 22 mars 2017
The World of Nubla

Un platine en moins d’une heure, qui dit mieux ? En me baladant dans un musée, entrant tel un Dick van Dyke dans les tableaux exposés. À l’intérieur des œuvres, il faut marcher toujours à droite et ramasser quelques bidules très visibles. Rien de trépidant, si ce n’est la douce mélopée des trophées se déverrouillant les uns après les autres.



Trophée n°13: 23 avril 2017
Late Shift

Un jeu entièrement filmé, avec de vrais acteurs qui jouent bien, et une vraie impression d’assister à un court-métrage dont on contrôle le héros, un modeste gardien de nuit qui va se retrouver impliqué dans le braquage d’un objet d’art appartenant aux triades. Rien que par des décisions simples (suivre cette fille ou ne pas la suivre, aider cette personne perdue ou l’ignorer, etc.) le déroulement du film changera du tout au tout. Chaque partie dure entre trente minutes et une heure, selon nos choix. L’obtention du platine demande d’explorer chaque fin possible et c’est exactement ce dont on a envie en jouant à Late Shift

Toutes les vérités sont bonnes à dire.


Trophée n°14: 27 avril 2017
Dying : Reborn

Ma nouvelle préférée de Lovecraft c’est, et de loin, le « Cauchemar d’Innsmouth ».  Alors, évidemment, lorsque j’ai découvert le pitch de ce jeu – un jeune homme retenu prisonnier dans une petite ville portuaire louche – et quelques screenshots avec des sortes d’hommes-poissons, je me suis jeté dessus (le prix minuscule a également bien aidé). En une petite heure, on s’enfuit en vue subjective de cette étrange captivité et on découvre, via le twist final, que même si on n’était pas à Innsmouth, Lovecraft était une inspiration pas si lointaine que ça. Le platine ne demande rien d’autre que de bien fouiller les lieux, lire tous les documents et regarder toutes les vidéos. Rien de plus que la normale.

Je suis un homme simple. Je crois voir des références à Lovecraft, j'achète.


Trophée n°15 : 29 avril 2017
Far Cry : Primal

Mon expérience sur ce jeu a fait l’objet d’un test (ici même). Dans certains jeux, si on ne fait pas une action précise dans l’endroit qu’il faut, on passe à côté d’un trophée et il faudra recommencer le jeu pour le déverrouiller. Pas de ça dans les jeux Ubisoft (j’ai découvert ça en cleanant Far Cry : Primal) : tous leurs platines récompensent le fait de terminer le jeu, de déverrouiller tous les pouvoirs/compétences, de réaliser quelques prouesses dans le jeu libre (faire un saut très haut, dompter telle bête, etc.) et de collecter tous les petits trésors. Une vraie gageure, cette dernière condition, parce que certains bijoux préhistoriques étaient vraiment difficiles à repérer. C’était du über « Où est Charlie ».

On a vraiment dû s’y mettre à plusieurs pour trouver ces bijoux. Toi aussi, découvert comment que c’était dur en repérant sur cette image le collier néolithique.

Trophée n°16 : 30 avril 2017
Disney : Infinity 3

Les enfants m’ont bien mâché le travail sur ce jeu. En fabriquant des mondes, en montant de niveaux leurs figurines et en exterminant des dizaines de stormtroopers, ils avaient fait le plus gros du platine. Tout ce qu’il manquait, c’était de vaincre tant d’ennemis depuis un x-wing et s’envoler jusqu’aux limites (très lointaines) de la map du jeu. Merci qui ?



Trophée n°17 : 11 mai 2017
Adventure Time 

Les trophées de ce sympathique point’n click sont tous liés à l’histoire, rapidement bouclée, si ce n’est la découverte de quinze minuscules escargots disséminés un peu partout dans le décor, qui m’ont poussé à refaire le jeu en entier pour tous les dénicher. La seconde fois, j’avais la soluce sous les yeux et cela n’a pris qu’une petite heure. 

Pas forcément évident de repérer ces gluants gastéropodes.

Trophée n°18 : 23 mai 2017
The Bunker

Une autre aventure intégralement filmée, qui raconte la détresse d’un homme après la mort de sa mère. Il faut dire qu’il a toujours vécu avec elle dans un bunker souterrain et n’a jamais vu le monde extérieur. Enfin, le monde supérieur. Vous m’avez compris. Deux fins possibles, selon qu’on choisisse ou non de quitter les lieux une fois qu’on a pigé pourquoi tout le monde était mort, donc j’ai dû traverser le jeu deux fois de suite. Encore une fois, ce n’était pas très long, surtout une fois que l’on a déjà triomphé des quelques énigmes sur notre chemin.

Un héros très charismatique.

Trophée n°19 : 10 juillet 2017
Orc Slayer

Ce jeu de tir, extrêmement moche, hyper répétitif et sans intérêt est réputé pour être un des pires jeux vidéo sorti sur PS4. Comme il était quasiment offert cet été, j’ai voulu mettre à l’épreuve mon intérêt pour les jeux vidéo en me l’infligeant. On ne m’avait pas menti : buggé, laid, inintéressant, j’ai passé de longues et pénibles minutes pour le terminer. Une fois cette épreuve réussie, je me suis rendu compte que je n’étais pas loin du platine… Je l’ai donc recommencé, juste pour accomplir quelques actions nécessaires à mon dix-neuvième trophée. 

Obliger quelqu'un à jouer à Ork Slayer est une infraction à la charte des droits de l'Homme.

Trophée n°20 : 10 juillet 2017
Tekken 7

Les Tekken se suivent, se ressemblent mais sont de plus en plus beaux et bien fichus. Ma quête de ce platine en particulier a fait l’objet d’une vidéo (que vous pouvez visionner ici), je ne vais pas me répéter. Ce que je peux toutefois ajouter, c’est que j’étais sur le point d’obtenir le platine de Tekken 7 avant celui d’Orc Slayer mais je ne voulais pas que cette horreur vidéoludique soit moi vingtième trophée, alors j’ai mis de côté Tekken 7 le temps de cleaner Ork Slayer.


TO BE CONTINUED...

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